Danielle Martinigol, tout un monde !
Danielle Martingol nous a fait le plaisir de sa visite le mardi 22 avril.
Danielle Martinigol, d’une manière très vivante nous a fait entrer dans son univers d’écrivain.
Elle nous a ainsi raconté comment, petite fille, elle dévorait, en cachette, les livres de science-fiction de son grand-père. Elle a découvert dans la cave de son grand-père un livre assez épais. Elle l’a lu mais elle ne comprenait pas tout bien sûr car c’était un roman de science-fiction pour adulte. Un jour, son grand-père l’a surpris et lui a dit que ces histoires n’étaient ni pour des enfants de son âge ni pour une jeune fille. Alors, elle s’est mise à écrire des histoires de science fiction pour les jeunes filles. Mais ce n’est qu’à l’âge de 40 ans qu’elle a publié son premier livre.
Elle nous a montré le travail qu’elle effectue avant de se lancer dans l’écriture proprement dite : les synopsis, les plans, les résumés, par chapitre qu’elle enrichit avec de nouveaux éléments, les caractères des personnages, les décors, l’action…
Puis, elle écrit l’histoire à l’aide de ses notes sur un ordinateur et envoie le tout à l’éditeur.
Mais le travail n’est pas terminé ! Elle envoie le livre chez l’éditeur et celui-ci le corrige. Ce sont parfois des pages entières qui sont barrées, éliminées ! Alors il faut corriger, recommencer jusqu’à ce que tout soit parfait.
Elle nous a expliqué le parcours du livre. Elle nous a également appris qu’il était très rare qu’un écrivain rencontre ses lecteurs car entre lui et nous il y a énormément d’intermédiaires : l’écrivain, l’éditeur, le directeur de collection, le correcteur, le maquettiste, l’imprimeur, le distributeur, le libraire, le lecteur .
Elle nous a également montré l’évolution des premières de couvertures de ses livres au fur et à mesure des rééditions, elles étaient parfois si différentes. Le métier d’illustrateur est très important car une couverture permet d’accaparer le lecteur et donc permet au livre d’être lu !
Ecrire un livre n’est donc pas un acte si solitaire que ça. D’autant plus que Danielle Martinigol écrit avec d’autres auteurs. Elle écrit souvent avec Alain Grousset (les Kerri et Mégane, par exemple). Le pseudonyme utilisé est Kim Aldany, Kim, car c’est un prénom unisexe et Al pour Alain/dany pour Danielle.
Lorsque les livres paraissent sous le nom de Dan Alpac, il s’agit alors d’une coopération entre Danielle Martinigol, Alain Grouset et Paco Porter. (La série des Lumina par exemple).
Elle écrit essentiellement de la science fiction (à l’exception de certains livres comme les Lumina qui sont de la fantasy). Elle pense que nous sommes sur un vaisseau spatial : La Terre ! C’est le seul qu’on ait à disposition, on n’en a pas d’autres ! Alors, il faut très bien s’en occuper. C’est pourquoi dans toutes ses histoires, l’écologie est un des thèmes centraux. Mais ce n’est pas le seul à traverser ses univers. La musique tient parfois une grande place (Cantoria), l’éthique journalistique et le rapport entre les médias et la politique, le droit à l’information sont par exemple des thèmes développés dans la trilogie des Abîmes.
Les élèves du prix Livr’ados lui ont offert un travail qu’ils avaient effectué à partir du roman L’enfant-mémoire (voir le travail ICI) et les élèves de 6e lui ont offert des illustrations qu’ils avaient dessinées à partir d’une phrase d’un de ses livres.
Ainsi, nous avons passé un très bon moment en sa compagnie car elle est très drôle et sait rendre une histoire palpitante !
Nous avons terminé l’après-midi avec un goûter et Danielle Martinigol a alors dédicacé les livres que certains élèves avaient acheté, sans oublier les livres du CDI.
Les élèves du prix Livr’ados vous proposent de lire leurs impressions sur cette belle après-midi,
ICI
Vous pouvez venir découvrir les livres de l’auteur au CDI !
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