Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique d’algériens à Paris se terminait par une répression de la police faisant plus de 200 morts.
60 ans plus tard, souvenons-nous ! Revenons en vidéo sur les faits, l‘histoire de la censure autour de l’événement, (série documentaire France 3 Paris Île de France, le témoignage d’un survivant (l’Humanité). Une bande dessinée Octobre noir de Daenincks et Mako est également en libre lecture au CDI, des articles de presse sont affichés au CDI, afin de ne pas oublier.
La brigade de 4e de Chloé Garel, professeure d’arts plastiques a réalisé des œuvres culinaires actuellement exposées au CDI. Vous êtes tous invités à venir les admirer et voter pour l’œuvre la plus appétissante !
A l’occasion de la semaine de la presse, les 4B réalisent la Une d’un journal dans le cadre du concours Faîtes la Une organisé par l’académie de Rennes !
Chacune des deux équipes de rédaction a pris connaissance des dépêches et des photos envoyées par l’AFP et a commencé
définir les rôles de chaque élèves : rédacteur en chef, chef de publication, journalistes…
Après avoir inventé un nom de journal, les équipes devront sélectionner, hiérarchiser les informations afin de créer la Une la plus cohérente possible avec la ligne éditoriale définie en amont.
Ce travail fait suite à des séances pédagogiques autour de la revue de presse du 22 mars, de l’écriture journalistique, du vocabulaire et de la maquette de la Une, de la ligne éditoriale, de la photographie et du dessin de presse, du circuit de l’information et de l’écriture de l’article de presse.
On leur souhaite bonne chance !
Viens décrocher l’info au CDI !
Un kiosque semaine de la presse est à découvrir au CDI. Des Unes de 1914 et 1918, une variété de titres actuels exposés et à lire au CDI !
Les deux équipes de rédaction
Prise de décisions : L’équipe en pleine ébullition
Prise de décisions : L’équipe en pleine ébullition
Mis en boîte par les élèves du 6e du collège, le conte de la Belle et la bête de Mme Leprince de Beaumont, est exposé au CDI jusqu’à fin mars 2021.
Après avoir étudié le conte en français, les 6A et les 6B en arts plastiques, ont procédé à un découpage du conte et une création de boîtes, sortes de maquettes représentant les scènes clefs de l’histoire. Lire, analyser, construire, dessiner, découper, créer, les tâches étaient multiples et les réalisations montrent une revisite du conte très originale.
Le CDI propose trois expositions à découvrir, autour de la semaine Egalité filles-garçons organisée par l’équipe du collège St-Yves, du 8 au 12 mars 2021 :
Tous les métiers sont mixtes : qui propose un regard différent sur la place de l’homme et de la femme dans le milieu du travail. Un homme peut être sage-femme, une femme peut devenir chirurgienne, oui oui 🙂
L’égalité, ça se travaille ! une expo qui nous fait découvrir les pionnières des métiers longtemps réservés aux hommes et faisant l’état des lieux de la parité dans ces métiers, aujourd’hui…
C’était son combat c’est le nôtre, qui rappelle comment les combats d’hier restent aujourd’hui d’actualité, les stéréotypes, l’IVG…
Découvrez et empruntez une sélection d’ouvrages sur le sujet : des contes d’un autre genre, des romans traitant du sujet de l’égalité, des documentaires, Histoire des filles rebelles, des articles de journaux, l’Humanité et le 1 ayant réalisé des dossiers sur le féminisme et le genre.
Enfin, quelques vidéos provenant du site Matilda.education, plateforme sur l’égalité des sexes, sont à découvrir à la fin de cet article.
Expo-Tous les métiers sont mixtes
expo-l’égalité, ça se travaille
expo-c’était son combat mtnt c’est le nôtre
article l’Humanité
article Le 1
Exposition CDI l’égalité filles-garçons
Vidéo : La cour de récréation ou comment l’occupation de l’espace dans la cour en dit très long sur la perception de l’égalité fille-garçon.
Le traitement de l’information dans les médias décryptant la représentation des femmes dans les médias.
Retrouvez d’autres vidéos sur le site matilda : https://matilda.education/course/
Exposition au CDI : Un hommage, des informations et des articles sur la liberté d’expression, la liberté de la presse dans le monde, la liberté tout court, des articles sur Jean Jaurès, un hommage aux dessinateurs, au professeur, des dessins de presse. Des poèmes. Des romans à lire ayant pour thème liberté et connaissance…
Pour patienter jusqu’à la sortie, découvrez en exclusivité la chanson de CALAMITY, interprétée par Salomé Boulven, composée par Florencia Di Concilio, sur des paroles de Rémi Chayé. Merci aux solistes Christian Séguret, Christophe Cravero, Jean-Marc Delon et Olivier Andrès, ainsi qu’à tous les enfants qui ont participé au chœur.
Du lundi 3 février au vendredi 7 février 2020, alors que leur camarades étaient en classe de neige, un groupe d’élèves de 5e resté au collège, a eu la chance de bénéficier d’un atelier street art visant à terminer la réfection du CDI. C’est ainsi qu’une fresque inspirée de 20 mille lieux sur les mers a pris forme dans l’escalier qui descend du CDI.
avec Joann Barbe (en bas) et Damien Bleurvacq (en haut) emilie, Lou-Ann , enzo , Malo et Owen ont participé à la création de la fresque (manquent Anaëlle et Ilan)
Encadrés par deux graffeurs, Joann Barbe, de l’association Kliver de Fréhel et de Damien Bleuvarcq de Toulouse, les élèves ont pu s’initier à la technique du graff, le maniement de la bombe et des accessoires, les tracés à l’aide des skinny (petit capuchons ou caps, le remplissage et dégradés avec des fat (gros capuchons).
Ils se sont initiés au mouvement des marqueurs pour l’écriture des citations placés sur le pignon, côté lecture. Ce fut également l’occasion de travailler la calligraphie. Les élèves ont parcouru quelques ouvrages afin de choisir un lettrage, de s’entraîner à l’écriture des lettres avant de placer les citations choisies par l’ensemble des 5e sur le mur.
Enfin, ils ont participé aux finitions et retiré le masquage.
Les élèves ont choisi des citations résolument écologiques empruntant, par exemple, un proverbe amérindien : « Quand le dernier océan aura été empoisonné, quand le dernier poisson aura été pêché on saura que l’argent ne se mange pas » s’appropriant le mur du couloir du CDI comme un mur d’expression, faisant un lien avec l’esprit premier du street art, art urbain, art d’expression !
Caroline Solé devant la classe des 5B vendredi 24 janvier 2020
Nous
avons eu le plaisir d’accueillirCaroline
Solé au
CDI du collège St-Yves.
Les élèves de 5eB ont lu dans le cadre d’un prix littéraire La Pyramide des âges qui retrace un moment de vie de Christopher 18 ans. Son univers, la rue puisqu’il vit « sur un bout de carton » dans un quartier de Londres. Un jour, il s’inscrit à un jeu de télé-réalité ce qui va profondément modifier en lui sa perception des autres et de lui-même. Le jeu permet à Christopher de reprendre confiance lorsqu’il réalise qu’il intéresse les autres.
L’inspiration
Les élèves très intéressés par cette histoire ont demandé à l’auteure ce qui l’avait inspiré. Caroline Solé est partie à Londres il y a 15 ans et a rencontré des jeunes qui vivaient dans la rue. Lorsqu’elle est revenue et qu’elle a retrouvé sa famille ses amis, elle s’est demandé pourquoi elle avait échappé à cette vie et pas eux.
« Les faire exister »
A travers son livre, elle a voulu répondre à cette question. « Je me suis fait une promesse, raconter leur histoire, les faire exister pour qu’ils ne soient plus invisibles. » C’est ainsi qu’elle a expliqué aux élèves qu’écrire cette histoire c’était parvenir à comprendre pourquoi des jeunes quittent leur lycée, leur famille ? Pour des raisons sombres, beaucoup sont morts à présent, et ce livre est également un moyen de leur rendre hommage en quelque sorte.
La télé-réalité
Le
deuxième thème abordé est la télé-réalité et la puissance des
réseaux sociaux. Comment un jeune garçon SDF parvient-il à fédérer
autant de personnes sur le net ? Pourquoi des personnes
dévoilent-elles leur intimité au monde entier. Qu’est-ce que ce
sentiment de puissance engendre au niveau psychologique ? Ce jeu est
basé sur une théorie psychologique de Maslow et s’appelle, comme
elle, la Pyramide des besoins humains. Elle est basée sur la
hiérarchie des besoins humains : besoins vitaux, de sécurité,
d’appartenance, d’estime et d’accomplissement. Le jeu propose aux
participants de dévoiler un aspect de leur vie qui répond à chacun
de ces besoins.
Les
coulisses
Les
élèves ont pu entrer dans les coulisses de l’édition. Caroline
Solé a présenté les différentes couvertures de la Pyramide et de
son prochain livre La jeune fille et le fusil (prochainement
au CDI !) qui paraîtra mercredi 29 janvier. Les élèves ont pu se
rendre compte comment se passait le choix d’une couverture avec la
maison d’édition. Argument de vente (une couverture doit attirer les
lecteurs), résumé d’une histoire, envie de l’auteur (bien que
parfois il est dépossédé de ce moment), le choix d’une couverture
est compliquée et fait partie du processus de fabrication d’un
livre.
L’écriture
Qu’est-ce
qui vous a donné le courage d’écrire des livres ?A
cette question posée, Caroline Solé a répondu qu’elle écrivait ce
qu’elle ne pouvait dire, qu’il était plus facile d’écrire que de
dire ce qu’on ressent. On n’a pas toujours envie de creuser ce qui
nous pose problème et l’écriture est un moyen d’y revenir après
coup.
L’écriture
est une tâche difficile car il faut savoir raconter une histoire,
des destins, garder un rythme, savoir ce que vont dire les
personnages, les comprendre.
C’est
également angoissant, on ne sait pas si on arrivera au bout de
l’histoire, on ne sait pas si le livre intéressera une maison
d’édition s’il touchera les lecteurs…
Rêver
le livre
Caroline
Solé a également parlé de l’imagination des lecteurs qui est très
importante dans une histoire. Comment imagine-t-on physiquement les
personnages, comment une fin ouverte permet aux lecteurs de
s’approprier le destin des personnages. Il n’y a pas Une vérité
dans un livre.
Les
lecteurs ont le droit de rêver le livre.
Venez
découvrir ses livres au CDI
La pyramide des besoins humains
La petite romancière, la star et l’assassin
Un
très beau roman jonché de fausses pistes, un roman qui nous
embarque ailleurs. Caroline Solé, dans une atmosphère
hitchocockienne qui n’est pas sans rappeler Fenêtre sur cour, nous
raconte la marginalité, le mal-être, le repli sur soi, la
célébrité, le secret, le deuil, les réseaux sociaux, le jugement
hâtif, le préjugé, l’amour, l’espoir, le besoin de l’autre.